Nos textes

Sage Baobab, mémoire des Hommes

juil 2015 -
Si les mots avaient des ailes

Par Christine Passot

Je m’éveille ce dimanche encore endormie. Il est cinq heures. Il me faut de l’eau, ma gorge est asséchée. Au moment où je porte le verre à mes lèvres, j’entends tout près de moi une voix qui semble venir de loin.

– As-tu pensé à moi ? je suis assoiffé, je manque d’air

C’est le petit Baobab que j’ai planté dans un pot qui me parle. Quelle chance !

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Le règne des animaux

juil 2015 -
Si les mots avaient des ailes

par Christine D.

Léon inventeur de génie travaille dans son laboratoire à sa dernière expérience : faire parler Mxy004, son singe de laboratoire. Après une dernière manipulation sur le cerveau de Mxy004, dans la zone du langage, Léon attend avec impatience le réveil du singe. Léon est ravi, cette nouvelle greffe et le conditionnement de Mxy004 va permettre à celui-ci de parler et pourquoi pas de converser avec lui. Sorti des brumes de l’anesthésie, Mxy004 émet enfin quelques sons,

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Un jour étrange de juillet

juil 2015 -
Si les mots avaient des ailes

Par Christine D.

C’est un bel après-midi de juillet. Après le pique-nique les adultes somnolent sous le grand saule pleureur. Les enfants jouent aux ricochets, disons plutôt Paul joue, Juliette sa cousine le regarde avec envie. Elle aussi voudrait lancer des cailloux dans l’eau, mais ce matin malgré les conseils de Grand-mère elle n’en a fait qu’à sa tête

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EMBARQUEMENT

juil 2015 -
Si les mots avaient des ailes

Par Colette Kirk

Un port au sud-est de l’Angleterre dans les Cornouailles en ce 5 juin…

La mer est calme, le bleu du ciel se confond avec les flots ! Au bout de la jetée veillant sur la rade et la flottille des bateaux de pêches se dresse le phare.

Mais aujourd’hui…

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Acrostiche

juil 2015 -
Si les mots avaient des ailes

Par Catherine

Comme une évidence,
Avec tous mes doutes et toutes mes peurs,
Tellement amoureuse de la vie,
Heureuse de sentir, et les rayons du soleil, et les gouttes de pluie,
Et d’être entourée des gens qui m’aiment et que j’aime,
Rires et pleurs parfois confondus et mêlés,
Inventive, créative pour repeindre les jours sans joie
Nullement impressionnée par les « m’as-tu vu »
Et voilà ….

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Allo … le 18

juil 2015 -
Si les mots avaient des ailes

Par M.F.L.

Je suis assise dans l’herbe ; hébétée, je regarde mon bungalow brûler… J’ai autour de moi ce que j’ai pu sauver : sac à main, quelques vêtements, des papiers, le vase offert par ma mère, la télé… J’ai prévenu les pompiers, ils vont arriver… Jamais je n’aurai pensé qu’une maison puisse prendre feu si rapidement !…

Je n’ose pas appeler mon mari, et d’ailleurs, mon portable est-il dans mon sac ? Oui, mais je n’ose pas. Comment pourrais- je lui expliquer ? Il me traite toujours de tête en l’air, d’irresponsable… Pourtant cela faisait plusieurs jours que je lui avais demandé d’exterminer cette sale bête ; il avait répondu en se moquant de moi, disant qu’elle sortirait bien un jour, que mes peurs étaient ridicules ; il aime beaucoup prendre des airs supérieurs. Alors j’ai décidé de me débrouiller toute seule, et voilà le résultat ! J’aurai peut-être pu arrêter le début d’incendie en renversant ses aquariums… Trop tard ! Je n’y pense que maintenant, et puis il m’en aurait tellement voulu ; il n’y a rien à faire à présent !

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Un imprévu dans sa journée ordinaire

juil 2015 -
Si les mots avaient des ailes

Par Martine Ponthieu

Treize heures : Comme chaque jour, son vélo à la main IL sort de chez lui emmitouflé dans sa canadienne, son écharpe enroulée autour du cou, sa besace sur le dos contenant dans sa gamelle son repas du soir qu’elle lui a préparé.

IL enfourche sa bicyclette usagée, attache son casque bosselé sur sa tête puis se baisse pour attacher ses bas de pantalon avec des épingles à linge. Ainsi paré, IL se redresse puis s’élance sur la route tout en jetant un regard furtif à droite puis à gauche avant de tendre le bras pour tourner vers la résidence du Parc Montaigne.

IL pédale énergiquement vers la commune voisine où IL grimpera dans le train qui l’emmènera jusqu’à Meudon. Trop loin pour s’y rendre en vélo, IL arriverait en retard à l’usine et il n’est pas question de prendre le risque d’être ponctionné d’un quart d’heure ou plus sur son salaire mensuel ! De toute façon IL arrive toujours à l’heure, IL est l’exactitude même…

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La violence du souvenir

juin 2015 -
Si les mots avaient des ailes

par MAB

C’est une belle journée d’été mais un léger souffle d’air venu de la mer rafraîchit par instant l’atmosphère. Je suis allongée sur la plage, un livre à la main, les lunettes de soleil rivées sur le bout de mon nez. Je jette de temps en temps un coup d’œil vers l’eau bleue toute proche, elle scintille sous le soleil, marbrée de pointes de diamant. Les vagues langoureuses viennent mourir doucement sur le sable fin et font chanter quelques galets blancs. Des silhouettes se détachent au loin sur le gris métallisé de l’eau. Alanguie, insouciante, je lis, distraite par tout ce qui se passe autour de moi.

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Jacques

juin 2015 -
Si les mots avaient des ailes

Par M.F.L.

Il marchait dans la forêt ; le soleil l’avait appelé. D’ailleurs, même sans soleil, l’absence de pluie lui donnait envie de sortir… Il avait toujours eu du goût pour la marche. Son pas était moins rapide qu’autrefois à cause de ses genoux qui le faisaient souffrir ; mais il mesurait la chance d’avoir gardé toute sa mobilité à son âge : quatre-vingt-deux ans !… Pour combien de temps encore ?… La question se poserait bien un jour… plus tard… Il calculait le nombre de kilomètres parcourus ce jour-là, environ sept ; il était temps de rentrer chez lui, se reposer.

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GWENDOLYN

juin 2015 -
Si les mots avaient des ailes

Par Christine Passot

C’est un rêve qui inspira cette création nouvelle…

C’est le matin. Face à la fenêtre, je sens monter en moi la joie du soleil.
Je respire, je m’étire, je grandis
Je rêve que je sors de la terre.
Je suis de la pâte à ballon.
Sous la pression de l’air, je gonfle, je GONFLE,
Livrant peu à peu mes secrets colorés.
De mon unique pied, incertaines sont encore mes couleurs.

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