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Marathon : la nouvelle noire – samedi 16 mars 2019

fév 2019 -
Si les mots avaient des ailes

Venez vivre l’aventure d’une journée-marathon au cours de laquelle chaque participant écrira « une nouvelle noire », journée qui ne prendra fin qu’à l’arrivée du dernier participant inscrivant le mot « fin » au bas de sa nouvelle.

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« Écrire  noir » comme l’exprime Didier Daeninckx, écrivain contemporain de nouvelles et de romans policiers et noirs, c’est « écrire une histoire du point de vue de l’enfer ».

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Écrire pour la presse jeunesse

nov 2018 -
Si les mots avaient des ailes

Chaque année, l’association « si les mots avaient des ailes » essaye de proposer un stage sur un thème particulier, nous invitons pour cela un intervenant spécialiste du sujet.

Après l’écriture de chansons avec Chantal Grimm en 2016 (voir ici) , l’écriture théâtrale avec Eugène Durif en 2017 (voir ici) et l’écriture de scénario avec Jean-Marie Roth en 2018 (voir ici), nous vous proposons cette année l’écriture pour la presse jeunesse.

 

 « Écrire pour la presse jeunesse » stage animé par Olivier Muller

 

Cet atelier d’écriture sera animé par Olivier Muller (voir ici), auteur jeunesse publié chez Toboggan, Mes Premiers J’aime Lire, J’aime Lire et J’aime Lire Max et co-scénariste de bandes dessinées pour la jeunesse.

 

L’atelier se déroule sur trois journées, le week-end de l’Ascension 2019

jeudi 30 mai, vendredi 31 mai et samedi 1er juin 2019 de 9h 30 à 16h30

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Stage « Écrire un conte » février 2019

nov 2018 -
Si les mots avaient des ailes

Après le succès du stage « écrire un conte» organisés en janvier 2017 et janvier 2018, l’association « Si les mots avaient des ailes vous propose :

 

stage-contes-2019

Découvrir l’univers du conte
Stimuler sa créativité

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La boîte à mots, le jeu : septembre 2018

oct 2018 -
Si les mots avaient des ailes

Voici les 3 mots de septembre 2018 : cinémathèque, désert, apprécier


voir les règles du jeu ici


Voici les textes que nous avons reçus :


L’Imprévu (Martine)

Fred sort du métro puis s’engage dans la rue de Bercy. A quelques mètres de la cinémathèque française qu’elle n’est pas sa stupeur ! Le parvis est désert. Étonnant à onze heures ! Aucune file d’attente devant le bâtiment ! Seuls quatre vigiles, cachés derrière leurs larges lunettes de soleil, scrutent attentivement les alentours.

– Ma visite semble fichue, songe Fred. Que se passe-t-il ?

Au même instant, Nadège sort de la cinémathèque par une petite porte dérobée. Fred la voit et rapidement va à sa rencontre. A coup sûr son amie va pouvoir le renseigner puisqu’elle travaille ici.

– Hello Nadège!

– Bonjour Fred, comment vas-tu ?

– Je vais bien. Sais-tu pourquoi la cinémathèque est fermée ce matin ?

– Les lieux ont été réservés par un couple V.I.P. pour une visite privée toute la matinée. Les visiteurs en possession de billets électroniques ont été prévenus mais évidemment pas ceux, comme toi, qui ont décidé de venir sans réservation. Il ne te reste plus qu’à revenir cet après-midi.

– C’est ennuyeux. Cet après-midi j’ai autre chose de prévu.

Nadège sourit. Elle reconnaît bien là son ami. Avec lui, pas de place à l’imprévu, tout est programmé. Malicieusement, elle suggère :

– On pourrait peut-être allez prendre un pot ? Enfin, je te dis ça… mais je te laisse apprécier ma proposition.

Fred rougit. Si elle savait combien elle ne le laisse pas indifférent ! Mais sa timidité le freine à exprimer ses sentiments. Pourtant, ce matin, le destin semble lui tendre une « perche ». L’occasion est trop belle pour la laisser passer…

– Avec plaisir, répond-il. Nous pourrions même déjeuner ensemble si tu es d’accord. Tu pourrais aussi m’accompagner à l’Institut du Monde Arabe ensuite si tu n’es pas pressée ?

– Allons-y ! répond-elle dans un éclat de rire.

Spontanément, elle glisse son bras sous celui de Fred et tous deux s’éloignent  gaiement alors que le couple de V.I.P. apparait sur le seuil de la cinémathèque pour s’envoler vers une autre destination.

 


Paris (Caroline)

PARIS est un désert au mois d’août, tout le monde sait cela !

D’habitude j’apprécie le plaisir de déambuler tôt le matin avant que les avenues et mêmes les petites rues ne soient envahies de touristes, dont certains se satisferont de poser au côté d’une statue ou d’un monument historique !

J’en ai vu lors d’une visite à l’opéra Garnier, se prendre en  » selfie » avec le plafond de la rotonde !
Heureusement la Joconde au musée est protégée … Je me promène dans la chaleur installée sur la ville.
J’ai dû rester à Paris afin de régler un léger problème, mari,  enfants et amis sont dispersés aux quatre coins des vacances, de plus, avec regret, j’ai tourné la dernière page d’un « chouette  » bouquin.
C’est toujours un moment difficile, aurais-je le même plaisir avec le prochain livre ?
J’apprécie d’être seule, souvent, mais pas aujourd’hui, que faire ?

Tiens … si j’allais voir un vieux « chef d’œuvre » à la cinémathèque !   Il doit y faire frais …
Je suis installée dans le noir … sur l’écran le film est en noir et blanc… peu de mouvement … peu de paroles… peu d’intérêt… Je suis hermétique au sujet, je m’ennuie !!

Allez ouste !… Je sors de la salle pour me mêler aux touristes et je les regarde avec amusement faire leurs selfies…

 


  Le film (Colette Kirk)

– Mais mamy ! Pourquoi veux-tu que je t’accompagne à la cinémathèque ?

– Parce que je voudrais y effectuer des recherches.

– t quelles recherches ?

– Oh ! Tu sais c’est une lointain souvenir mais que je voudrais, avant de disparaître, le revivre.

– Tu peux préciser et me raconter ?

– J’étais une toute jeune fille et je m’étais mise en tête de devenir, aux grands désespoirs de mes parents, comédienne. Mon père m’ayant menacé de me couper les vivres si je ne continuais pas mes études, je fini par faire ma valise et quitter le toit familial. Les débuts dans le métier furent difficiles. Pour pouvoir me payer les cours d’arts dramatiques, je faisais de la figuration dans certains films. C’est précisément sur l’un d’eux que j’ai besoin de faire une recherche. Le scénario de ce dernier était plutôt banal. C’était une aventure entre un prince arabe et une danseuse de cabaret. Pour je ne sais quel conflit, il y avait également affrontement entre les arabes et la Légion étrangère.  La bataille avait lieu en plein désert. Apparemment le budget du film ne permettait pas de se rendre au Sahara en Algérie, alors ce dernier a été tourné à Ermenonville à « La Mer de Sable ». Pour le décor, quelques rochers de papier mâché, trois ou quatre faux palmiers, des tentes et une petite caravane de vrais dromadaires. Depuis, 1963, je crois  maintenant que c’est un parc d’attractions apprécié par de nombreux visiteurs. Donc pour en revenir à mon film où j’avais un tout petit rôle. Dans ce dernier, habillée en bédouine, je portais secours à un légionnaire gravement blessé qui réclamait à boire, mais le malheureux mourait dans mes bras. Cette scène ne durait que deux ou trois minutes mais a permis à la caméra de fixer pour la postérité mon image que je pensais utile pour ma future carrière de star. Le problème, vois-tu c’est que j’ai oublié le titre de ce film. Le légionnaire était également un figurant, pourtant je me souviens de lui comme dans la chanson : il était mince, il était beau, il sentait bon le sable chaud, mon légionnaire. Y’avait du soleil sur son front qui mettait dans ses cheveux blonds de la lumière. Je ne l’ai jamais revu sur le plateau d’un autre tournage. Aussi je suppose que mon bel inconnu a depuis pris du ventre, des cheveux blancs et marche avec une canne. Et lui se souvient-il de moi ? Quant à moi, j’ai rencontré un grand brun, costaud qui m’a donné le plus beau rôle de la vie : être sa femme et la mère de ses enfants.

 


Retour à la campagne (Susan)

Aujourd’hui Marie a la nostalgie du pays de son enfance. Ce manteau ouaté de neige poudreuse étalée sous la canopée de la forêt hivernale qui emmitoufle et câline, ce bercement de clapotis au bord du lac où se reflète le ciel étoilé d’été, l’odeur capiteuse des vastes prairies désertes parsemées de genêts jaune vif au printemps… toutes ces choses qui à l’époque lui semblaient mortellement ennuyeuses, maussades et monotones lui paraissent merveilleuses avec le recul. Les longues journées où elle se morfondait, cloîtrée dans sa chambre à observer la pluie incessante d’automne, se sont transformées dans son esprit en moments de paix et de bien-être.

Elle a eu hâte de quitter cet endroit qu’elle n’appréciait guère. Elle rêvait de jolies boutiques aux vitrines captivantes où s’étalaient des robes chamarrées et chatoyantes, de restaurants aux lumières scintillantes, de bals où l’on danse frénétiquement  jusqu’à l’aube, de cinémathèques et de concerts techno, de foules animées respirant la vitalité.

Aujourd’hui grisonnante,  elle réside dans une banlieue morne et déprimante où des gens cohabitent avec autant d’élégance que des carpes affamées dans un bassin étriqué.  Ses oreilles sont assaillies par le fracassement des voitures qui passent et repassent sous sa fenêtre.  Son cœur bat au rythme  des autobus bondés qu’elle attend et qui tardent à arriver. Son corps est imprégné de l’odeur de sauvagine du métro qu’il faut emprunter pour aller au travail. Elle n’est jamais seule mais sa solitude est totale.

Elle attend. Dans trois ans elle prendra sa retraite et elle retournera chez elle à la campagne.

 



Nous remercions les auteurs et rappelons que les textes leur appartiennent. Toute reproduction est interdite.


 

Lecture à haute voix débutant– stage novembre 2018

sept 2018 -
Si les mots avaient des ailes

stage lecture haute voix janvier 2016

Vous aimez lire ? Vous aimez écrire ?
Vous aimeriez lire des textes à haute voix ?
Vous aimeriez lire vos textes à haute voix ?

Après le succès des stages organisés les deux années précédentes, l’association « Si les mots avaient des ailes » convie ceux qui n’ont pas pu participer aux premières sessions à cette expérience inédite. Lire, dire, articuler, restituer, mettre en bouche, rythmer, exprimer les émotions de vos textes mais aussi découvrir des textes de théâtre contemporain et s’entraîner à la lecture à haute voix.
Faire vibrer le texte pour qu’il soit entendu par tous ! Quel que soit votre niveau de lecture, vous trouverez aisément votre place dans cet atelier orchestré par Catherine Lenne, comédienne et metteur en scène.

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Lecture à haute voix 2 – stage décembre 2018

sept 2018 -
Si les mots avaient des ailes

Après le succès des stages « débutants et avancés» organisés en janvier et octobre 2016 et ceux de janvier 2017 et ceux de novembre et décembre 2017, l’association « Si les mots avaient des ailes » convie ceux qui ont participé aux stages « débutants » à aller plus loin dans cette expérience inédite. Lire, dire, articuler, restituer, mettre en bouche, rythmer, exprimer les émotions de vos textes mais aussi découvrir des textes de théâtre contemporain et s’entraîner à la lecture à haute voix.
Faire vibrer le texte pour qu’il soit entendu par tous !
Atelier orchestré par Catherine Lenne, comédienne et metteur en scène.

Le stage de lecture à haute voix de niveau avancé s’adresse aux personnes ayant suivi le stage « débutants » (mais aussi aux personnes ayant déjà suivi les stages niveau avancé de 2016 et/ou de 2017).

Nous vous proposons un programme différent des stages précédents :

Le 1er jour du stage, le samedi, sera entièrement consacré à des nouveaux exercices de respiration, diction, articulation, force de voix, présence, des exercices ludiques pour se détendre, s’amuser, rire, prendre confiance, et lire à haute voix avec plaisir. Certains exercices seront approfondis pour améliorer le niveau de lecture à haute voix : mise en valeur du texte lu par les intonations, les émotions et le rythme.

Le 2ème jour du stage, le dimanche, chacun devra apporter un texte court qu’il aime, qu’il l’ait écrit ou non. Vous apprendrez comment aborder ce texte, le rythme, l’émotion, l’intention pour vous permettre une prise de parole détendue, généreuse et agréable. Si vous le souhaitez, vous lirez ce texte devant les autres ou avec les autres par un travail choral. Un entraînement ludique de lecture spontanée sera aussi proposé dans un déchiffrage libre aboutissant à la proposition « je peux tout lire à haute voix ».

Les participants pourront ainsi lire les uns devant les autres et ensemble.
 le stage se déroule sur 2 après-midi :

samedi 1er et dimanche 2 décembre 2018

De 14h à 18h

lieu : Vélizy (salle 101 de l’Ariane)
animatrice : Catherine Lenne, comédienne et metteur en scène, Cie Sept Septembre.
nombre de participants : de 10 à 12 maximum
prix de stage complet : adhérents 65 €, non adhérent 75€ (moins de 25 ans et privés d’emploi : nous consulter)

voir l’article sur les sessions de 2017 ICI.

Inscription auprès de l’association :

l’association :
courriel : contact@silesmotsavaientdesailes.fr
téléphone : 07 83 680 628

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stage « roman policier » octobre 2018

sept 2018 -
Si les mots avaient des ailes

« Si les mots avaient des ailes » vous convie à une nouvelle expérience : un stage d’écriture de « polar » orchestré par Jane Daigne (fondatrice de notre association) rompue à l’animation d’ateliers d’écriture.

Durant quatre jours, Jane Daigne propose d’explorer le roman policier classique à énigmes et de guider chacun dans l’élaboration et l’écriture des scènes principales de son propre roman.

4 jours, répartis en 2 week-ends :

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Atelier de découverte 2018

août 2018 -
Si les mots avaient des ailes

Envie d’écrire ? L’association « Si les mots avaient des ailes »  vous propose de participer à son atelier de découverte, à la médiathèque de Vélizy le samedi 22 septembre (matin).

Il aura lieu le samedi 22 septembre de 9h30 à 12h30, il sera animé par Agnès Soulez Larivière. Il est gratuit, nous serons heureux de vous y accueillir.

Cet atelier permet de découvrir le fonctionnement d’un atelier d’écriture, de faire ses premiers pas avant de prendre de prendre la décision de s’inscrire à nos ateliers pour l’année. Nos ateliers qui ont lieu une semaine sur deux, de fin septembre à juin (hors vacances scolaires) pour plus de détails voir les informations pratiques ici.

Pour participer à cet atelier découverte, inscrivez-vous, soit à notre stand au forum des associations les 8 et 9 septembre, soit en téléphonant au 07 83 680 628.

Voici ce qu’écrit Eric à propos de l’atelier découverte auquel il a participé l’année dernière :

 

La valse des mots

C’était un samedi de septembre 2017. J’étais convié à mon premier atelier d’écriture. Lorsque je rentrai dans la salle, ils étaient tous là pour célébrer les mots. La grande prêtresse à la crinière blonde se présenta à moi et m’envouta de ses yeux bleus turquoise. Lentement, elle fit un geste de la main et toutes les têtes se baissèrent en silence puis je fus en transe.

Les syllabes s’entrechoquaient pour former des mots. Les sujets croisaient les verbes et leurs criaient qu’ils devaient s’accorder. Lorsqu’un adjectif rencontra enfin son nom, il voulut s’associer, mais son genre était bien trop commun pour pouvoir s’accorder. Un mot invariable assit là, criait : « Assez ! Assez ! » il ne comprenait pas pourquoi il devait immanquablement, se parer des mêmes lettres. Enfin les compléments arrivèrent et éclairèrent les circonstances des actions. Quand une phrase prit forme, une autre lui emboita le pas, derrière un point. A présent, elles marchaient les unes derrière les autres, de façon ordonnée.

Quand ma main droite se mit à frémir, mon stylo se mit à cracher de l’encre. Je me mis à écrire comme un fou. Inlassablement, ma mémoire dictait mes pensées à ma main qui tel un chef d’orchestre les traduisaient à mon stylo. La valse des mots de mon premier atelier d’écriture venait de prendre forme.

Eric MORZADEC