le stage se déroule sur 2 après-midi
lieu : l’ONDE Théâtre de Vélizy
animatrice : Catherine Lenne, comédienne et metteur en scène, Cie Sept Septembre.
textes lus :
– 1ère séance :travail sur des textes proposés par Catherine Lenne,
– 2ème séance travail sur des textes écrits par les participants pour ceux qui le souhaitent.
prix de stage complet : adhérents 55 €, non adhérent 65€
nombre de participants : de 10 à 13
2 sessions pour ce stage :
samedi 16 janvier et samedi 23 janvier 2016 de 14 à 18h. (complet, inscription sur liste d’attente)
samedi 30 janvier et samedi 6 février 2016 de 14 à 18h. (complet, inscription sur liste d’attente)
Inscription auprès de l’association :
courriel : contact@silesmotsavaientdesailes.fr
téléphone : 07 83 680 628
L’association sera présente,comme chaque année, à la fête des association.
ouverture de la fête samedi 14h
n’hésitez pas à venir nous rencontrer !
Les ateliers reprennent fin septembre, voir l’agenda ici
Il aura lieu le 19 septembre de 14h30 à 17h30, il sera animé par Hélène Peyrard. Il est gratuit, nous serons heureux de vous y accueillir.
Cet atelier permet de découvrir le fonctionnement d’un atelier d’écriture, de faire ses premiers pas avant de prendre de prendre la décision de s’inscrire à nos ateliers pour l’année. Nos ateliers qui ont lieu une semaine sur deux, de fin septembre à juin (hors vacances scolaires) pour plus de détails voir les informations pratiques ici.
Pour participer à cet atelier découverte, inscrivez-vous, soit à notre stand au forum des associations mi-septembre, soit en téléphonant au 07 83 680 628.
Voici ce qu’écrit Catherine à propos de l’atelier découverte auquel elle a participé l’année dernière :
C’est une première pour nous toutes réunies ce samedi.
Atelier découverte !
A la demande de l’animatrice, Agnès, chacune se présente et parle de ses motivations. Agnès se présente aussi. Et nous explique que pour chaque session d’écriture, elle fera une proposition : un thème, une suggestion de forme ou des consignes précises, pour nous guider. Un temps sera réservé à l’écriture et puis chacun donnera à entendre ce qu’il a écrit, s’il le souhaite. Et on en parlera, au fur et à mesure des textes lus à voix haute.
Nous écoutons attentives, ravies je crois.
Et Agnès nous annonce le thème de cet atelier découverte : elle nous invite à écrire un acrostiche à partir de notre prénom, les mots choisis doivent exprimer les qualités de la personne.
Acrostiche : Poème dont les initiales des vers, lues verticalement, composent un mot.
Nous nous regardons…la peur de la page blanche peut-être….. et les têtes se penchent les unes après les autres, et l’écriture vient, d’abord hésitante puis plus hardie. Et les mots suivent les mots, les phrases se forment et les acrostiches sont écrits.
La lecture à haute voix devient un vrai moment d’écoute, de découverte et de partage.
Plus d’hésitation, l’atelier d’écriture c’est pour moi.
Comme une évidence,
Avec tous mes doutes et toutes mes peurs,
Tellement amoureuse de la vie,
Heureuse de sentir, et les rayons du soleil, et les gouttes de pluie,
Et d’être entourée des gens qui m’aiment et que j’aime,
Rires et pleurs parfois confondus et mêlés,
Inventive, créative pour repeindre les jours sans joie
Nullement impressionnée par les « m’as-tu vu »
Et voilà ….
Atelier découverte, samedi 19 septembre 2015, 14h30 – 17h30
lieu :
Médiathèque de Vélizy
3 Place Bernard Dautier
78140 Vélizy-Villacoublay
gratuit
inscription auprès de l’association « si les mots avaient des ailes » : 07 83 680 628
par Alain lefebvre
Elle avait choisi ce livre sans réfléchir. Alors que les ouvrages de la bibliothèque de M. Linden étaient tous impeccablement alignés, il était le seul dont le dos dépassait, comme une invite à être saisi, une main tendue vers un lecteur inconnu. Tout de suite, elle avait été attirée. Quand ses doigts s’étaient posés sur sa reliure, un petit frisson l’avait parcourue. Elle n’aurait pas su dire pourquoi, mais jamais le contact avec un livre ne lui avait fait un tel effet. Elle ne l’avait pas sorti tout de suite de son emplacement. Elle en avait d’abord caressé le cuir, palpé le relief des lettres marquées sur son dos, essayant d’en deviner le sens. Elle avait fait connaissance avec le livre et quand elle fut sûre qu’il était d’accord, qu’il l’acceptait, elle le fit glisser doucement, plus exactement, elle le libéra.
Elle crut entendre un soupir de soulagement, mais non ce n’était pas possible, ce devait être son imagination ou le bruissement du vent dans la cheminée. Pourtant, dans sa main, elle sentit le battement d’un cœur, un tout petit cœur comme celui d’un oiseau. Elle se dit que c’était son cœur à elle qui battait la chamade et
par A.P.
Je te regardais passer, vive et insouciante
Ton petit cul moulé dans ce jean déchiré,
À l’aise sur tes rollers, me laissant pantelant,
Hébété, frémissant, par ta jeunesse troublé.
J’en ai passé des heures près
par H.B.
S a choisi le petit port de pêche de Marsaxlokk. Là ou ailleurs, a-t-elle songé !
— Tu verras, c’est ravissant ! lui ont vanté ses amis.
Elle descend du bus, longe le quai, puis s’assoit à une terrasse de café déserte. Un pâle soleil joue à cache-cache derrière des lambeaux de nuages échevelés dont un vent frais accélère la course. C’est l’heure creuse pour les restaurants qui se pressent les uns contre les autres, en enfilade sur la jetée. Il est encore un peu tôt pour déjeuner, mais déjà trop tard pour un café. Une serveuse, aux bras nus hérissés de chair de poule, s’affaire à la mise en place des tables. S regarde avec un peu d’inquiétude
Par Martine Ponthieu
Dix-huit heures vingt : Julien attend patiemment son train sur le quai de la gare.
Soudain une voix monocorde retentit dans le haut-parleur :
– A l’attention des voyageurs : le T.E.R. en provenance de Chartres entrera en gare à dix-huit heures trente sur le quai E et non pas sur le quai B comme prévu.
Julien s’élance aussitôt vers le quai E grossissant la cohue des usagers pressés.
Puis quelques secondes plus tard
Par A.P.
Depuis que nous sommes tombés en amour pour ce petit terrain à Chaville, coincé entre deux propriétés, dans cette rue de maisons de meulière, avec leurs toits compliqués, leurs céramiques bleu céruléen, portant parfois des médaillons en façade pour lesquels on est en droit de se demander si on a là un portrait de la maîtresse de maison, depuis que nous sommes tombés en amour pour ce ridicule petit terrain, noyé de ronces, biscornu et