Nous voici cloitrés chez nous, coincés entre quatre murs, claquemurés dans nos appartements. Ce virus nous a coupé les ailes. Mais notre association « si les mots avaient des ailes » ne jette pas l’éponge devant l’adversité. Pas de salle à disposition, tant pis. Pas de proximité physique entre les participants, tant pis. Il y a de la ressource !
L’ordinateur est allumé, chacun, chacune attend. L’heure du rendez-vous approche. Tiens l’animatrice a quelques minutes de retard, cela ne lui ressemble pas. Sûr, ce n’est ni un problème de circulation, ni un souci de stationnement ! Ah, la voilà ! Un léger signal sonore annonce l’arrivée de son courriel. Un engageant message d’accueil, puis vient la thématique du jour : imaginer une histoire inspirée d’une photo d’Ed van der Elken, en pièce jointe. Pour nous aider, des consignes précises. Pour nous éviter les écueils, des recommandations judicieuses. Bien évidemment, le travail sera fait. Mais nous manqueront le sourire de l’une, le bon mot de l’autre, la plaque de chocolat et les biscuits partagés. Par les temps qui courent, il est plus aisé d’échanger des messages électroniques que des balles de match et nous en sommes conscients, bienheureux de pouvoir user et abuser de notre plume. Nos amis sportifs ont remisé kimonos, raquettes, tutus et ballerines.
La mise en place de connexion en visio à la fin de la séance d’écriture, a permis un vrai partage. Le plaisir de la lecture par les auteurs avec leurs voix profondes, chantantes ou mélodieuses. Nous savons que le bureau prévoit déjà pour l’an prochain, des ateliers et des stages qui sauront galvaniser anciens et nouveaux adhérents.
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