Archives du mois : juin 2016

L’écriture critique se met en scène

juin 2016 -
Si les mots avaient des ailes

Quelques photos du spectacle du lundi 20 juin 2016 : Nos critiques de Richard III (Thomas Jolly) écrites lors des ateliers de Christophe Candoni et mises en scène par Catherine Lenne :

 

 

Après une année de « travail » où nous avons été tour à tour spectateurs, journalistes critiques et comédiens,
nous serons sur la scène de l’Atelier à partir de 20h lundi 20 juin, dans le cadre de « la quinzaine des amateurs ».

Trois groupes concernés :

  • École élémentaire Mermoz
  • Collège Maryse Bastié
  • Association « si les mots avaient des ailes »

Entrée libre et gratuite

memoiresdescenes

atelier « Microscopie du banc »

juin 2016 -
Si les mots avaient des ailes

Un banc, objet si banal qu’il en devient transparent.

Un banc, point d’observation, lieu en retrait du quotidien, en retrait du flot des autres.

Un banc d’où le spectacle de la ville s’expose.

Un banc pour une rencontre avec soi-même ou un autre.

Un banc, lieu où quelque chose d’inattendu peut se passer.

 

Le 31 mai et le 7 juin 2016, nous avons glissé nos ateliers dans l’exposition « Microscopie du banc » organisée par Micro-Onde, le centre d’art de l’Onde. Nous y avons été accueillis par Géraldine Miquelot, chargée de production et de projets pédagogiques.

Nous avons eu de la pluie et écrit à l’intérieur, dans l’espace d’exposition du Micro-Onde, face aux photos ; regards d’artistes photographes sur l’objet banc et ce qu’il donne à voir.

Nous avons eu du soleil et écrit à l’extérieur, assis sur les bancs créés à cette occasion et exposés dans la ville.

Deux météos bien différentes pour aborder cette exposition en semi-plein air, des ressentis bien différents aussi :

Banc pluvieux (mardi 31 mai)

Maussade, la séance s’annonce. Le temps n’y est pas. Nous écoutons les préambules de Géraldine Miquelot qui nous donne des cadres et des repères, pour regarder l’exposition et la sentir, la ressentir, peut-être ?

Malheureusement, en sortant du théâtre, le temps nous oblige à sortir les parapluies ou mettre les capuches. Avec cette pluie suivre les flèches pour trouver les bancs qui devraient nous ouvrir des horizons est plutôt malaisé et il s’avère impossible de s’y installer pour écrire. Nous rentrons à l’Onde nous mettre à l’abri.

De retour au sec nous nous asseyons sur des bancs pour entendre la proposition d’écriture, puis nous nous dispersons sur le site pour trouver notre place. C’est maintenant au dedans de soi qu’il faut rentrer pour écrire…

Banc radieux (mardi 7 juin)

Un banc, ça sert avant tout à s’asseoir, mais ce peut être aussi le prétexte à une exposition, une réflexion. Et comme le soleil était de la partie, c’est avec plaisir que nous sommes sortis de l’Onde pour aller découvrir les bancs insolites dispersés dans le quartier.

Auparavant, l’écoute de la nouvelle de Zoyâ Pirzâd, le banc d’en face, nous avait rappelé que s’asseoir sur un banc peut être le départ d’une rêverie, le début d’une histoire, le passage dans un autre monde.

Chacun d’entre nous a choisi son banc, observé, et s’est lancé dans la rédaction du thème du jour, autour du banc, naturellement. Chacun en a tiré un texte, drôle, poétique ou sentimental. Chacun sauf Annette : une femme s’est assise à côté d’elle et lui a raconté sa vie. Pas de texte pour Annette mais une belle anecdote, le banc, lieu de toutes les confidences.

Bref, nous n’avons pas perdu notre temps « à s’asseoir sur un banc cinq minutes avec soi et regarder les gens tant qu’y en a…. » (d’après Mistral gagnant, Renaud)

 

Nous remercions le Centre d’Art de l’Onde et plus particulièrement Géraldine Miquelot pour son accueil chaleureux. Le programme des expositions de l’année prochaine nous permettra certainement de renouveler l’expérience pour des ateliers « différents ».

 

Un après-midi chez Rodin

juin 2016 -
Si les mots avaient des ailes

Samedi 4 juin, nous voilà chez Rodin, dans sa maison de Meudon où il vécut ses vingt dernières années de 1897 à 1917. Notre mission, visiter le musée attenant, rempli des plâtres du maître, et  tenter ensuite de mettre par écrit, en prose poétique, notre ressenti. Top chrono, vous avez 45 mn.

Assis sur son piédestal, le penseur nous observe. Peut-être aimerait-il lui aussi prendre la plume et dire ce qu’il pense de son auteur qui l’a condamné à penser éternellement. On cogite, on s’agite et enfin, chacun(e) de notre petit groupe de huit livre sa prose, poétique pour certains (consigne respectée), un peu moins pour d’autres. Et surtout, des ressentis très différents selon les participants, avec une palette allant de l’enthousiasme à la détestation. Mais Rodin n’a laissé personne indifférent et il nous a donné l’occasion de passer un excellent moment, avec échanges nourris et éclats de rires.